Le pâturage des couverts végétaux (plutôt que le broyage de ces derniers) présente de nombreux avantages. Néanmoins, dans le cadre d’un binôme éleveur-céréalier, il faut veiller à ce que cette pratique soit gagnante et sécurisée pour les deux parties. Cet article synthétise les premiers enseignements (issus de plusieurs projets) sur le pâturage de couverts.

Celui-ci est davantage réalisé avec des ovins qu’avec des bovins, de peur que les bovins ne compactent le sol. Cette pratique présente l’avantage de réduire de moitié le nombre de limaces dans la parcelle (le passage d’un troupeau de brebis serait aussi efficace qu’un passage d’anti-limaces, selon des références en agriculture conventionnelle).

Une estimation réalisée  sur quatre fermes montre également que le pâturage par des ovins de couverts végétaux permet d’économiser, en moyenne, 30 €/ha de charges de mécanisation et de carburant, comparé à leur broyage (sans compter les économies d’heures de tracteur pour le céréalier).


Les effets fertilisants sont, en revanche, assez faibles ; le pâturage améliore juste la disponibilité de l’azote, avec un peu plus d’azote nitrique, et n’a aucun impact significatif sur le rendement de la culture suivante. Cet article présente aussi les principaux résultats d’une enquête réalisée, en 2021, auprès de 70 agriculteurs (63 éleveurs et 7 céréaliers) pratiquant le pâturage de couverts végétaux. Elle a été menée dans le cadre du projet Inter AGIT+ et avait pour objectif de mieux connaître les pratiques de ces agriculteurs.

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