Sans effets nocifs sur la santé humaine ou l’environnement, le saule et la prêle des champs sont les deux premières substances naturelles à usage biostimulant à faire leur entrée sur la liste officielle du gouvernement. Elles ont notamment des effets sur le mildiou de la vigne.
C’est officiel, par l’arrêté du 23 décembre 2022 publié le 31 décembre 2022, le ministère de l’Agriculture reconnaît le statut de substances naturelles à usage biostimulant (Snub) au saule (sous forme d’infusion d’écorces et tiges) et à la prêle des champs (sous forme de décoction et d’infusion réalisées avec les parties aériennes).
Le saule et la prêle des champs sont étudiés depuis des années pour diminuer les doses de cuivre contre le mildiou en viticulture et figurent dans la liste des substances de base utilisables en viticulture du règlement européen 1107/2009, les exemptant de toute autorisation de mise sur le marché.
« Appliqué en alternance avec la prêle, les premiers résultats de la Chambre d’Agriculture de la Gironde sont très intéressants sur un millésime à pression mildiou moyenne, avec une efficacité supérieure à 35 % par rapport au témoin de vraisemblance en 2019 indique le Centre de ressource Cuivre sur Ecophyto PIC. La prêle peut également être associée avec de l’ortie pour diminuer l’utilisation du cuivre.
En juillet 2022, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à l’absence d’effet nocif sur la santé humaine, la santé animale et sur l’environnement. L’Institut technique de l’agriculture biologique s’est chargé de monter les dossiers d’inscription de ses deux premières espèces à faire leur entrée sur la liste officielle des Snub.
Extrait issu de l’article de Vitispère
Dans le cadre du projet BasIC, le réseau FNAB présente une synthèse nationale de l’analyse des pratiques de viticulteurs bio performants dans la lutte contre le mildiou ainsi qu’une fiche technique « Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre ».
Toutes les infos et toutes les fiches de synthèse du projet BasIC sont disponibles surle site produire bio