Mesures FEADER de subvention agricoles
Bilan 2014-2022 : la baisse du nombre de conversion bio depuis 2021 a entrainé un reliquat de budget (environ 144 000€). Grâce à ce reliquat, les mesures MAEC « API » (apiculture) et « PRM » (protection des races animales menacées) ont pu être ouvertes et seront financées en 2023 et 2024. A partir de 2025, disparation probable de ces 2 mesures.
Par ailleurs, le solde des subventions sera bouclé en juin 2025 pour 14000 dossiers (sur 44 405 dossiers engags).
Programmation 2023-2027 : la mesure « 305 – Promotion des SIQO » n’est pas accessibles pour la promotion des produits bio. L’exécutif régional justifie cette discrimination par le fait que « la bio n’est pas concernée car elle peut émarger ailleurs », ce qui est faux.
La Région AuRA est celle qui a ouverte le moins de mesure FEADER (26 prévues au total), ce qui laisse peu de place au soutien des agricultures plus « marginales ». Au nom de la simplification administrative.
Vous pouvez retrouver les différentes mesures de subvention sur cette page.
La Région saborde l’installation agricole
Sur le volet installation du FEADER, la Région a fait le choix politique de priver complètement de moyens financiers le réseau ARDEAR (Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural) dès 2023. Cette aide européenne permettait chaque année l’accompagnement de 800 porteuses et porteurs de projet agricole, et ce depuis plus de 10 ans.
La Région a décidé de n’allouer aucun moyen à l’ « émergence », qui permettait jusqu’alors à un public non issu du milieu agricole (NIMA) de bénéficier d’un suivi tout au long de son parcours à l’installation. Pourtant, ces NIMA représentent aujourd’hui les trois quarts des personnes reçues dans les Points Accueil Installation !
La Région met en avant la DJA la plus élevée de France, mais elle ne servira pas à grand chose quand il n’ y aura plus personne à installer ! Car le montant de cette DJA ne résoud en rien le problème majeur du renouvellement des générations, avec 26 500 agricultrices et agriculteurs auvergnats et rhône-alpins qui vont atteindre l’age de la retraite dans les dix ans à venir.