La castration à vif des porcelets, pratiquée dans plus de 95% des élevages, sera interdite à partir du 1e janvier 2022. Il restera possible que l’éleveur réalise une castration, avec anesthésie et analgésie, sur les porcelets de moins de 7 jours, dans des conditions que le ministère doit encore définir. A plus de 7 jours, l’intervention du vétérinaire sera obligatoire.

Rappel réglementaire

L’arrêté du 24 février 2020 stipule :« La castration chirurgicale à vif des porcs domestiques mâles est interdite. Seule la castration chirurgicale avec anesthésie et analgésie par d’autres moyens que le déchirement des tissus est autorisée. Seuls les vétérinaires mentionnés à l’article L. 241-1 du code rural et de la pêche maritime peuvent pratiquer des opérations de castration.Par dérogation à l’alinéa précédent, les détenteurs de porcs domestiques mâles et leurs salariés peuvent pratiquer la castration des porcs domestiques mâles âgés de sept jours ou moins dans des conditions et techniques fixées par instruction du ministre chargé de l’agriculture publiée au Bulletin officiel du ministère chargé de l’agriculture »

L’arrêté entre en vigueur au 31 décembre 2021. L’instruction du ministre auquel il est fait référence n’est pas encore parue.

Pour en savoir plus sur dirigez-vous sur les liens suivants:

La FNAB a organisé une réunion conjointe avec la Conf’ nationale.
> Voir la présentation de l’ITAB sur les enjeux technique et économiques de cette nouvelle réglementation. Un projet est en cours pour élaborer des protocoles de castration conformes.
> Lire le compte rendu de la réunion.

Source FNAB et Conf’Paysanne