Dans cette publication du GRAB d’Avignon, Catherine Mazollier rappelle les risques sanitaires existants sur le melon et les moyens de lutte homologués en AB.

Les deux ravageurs les plus préoccupants en culture biologique de melon sont les acariens et les pucerons.

Les principaux ravageurs et maladies du sol pouvant s’avérer problématiques sont les nématodes, les taupins, la fusariose du melon et la verticilliose.

Enfin, concernant les maladies aériennes, on retrouve :

  • L’oïdium avec une tolérance variable en fonction des variétés utilisées;
  • Les attaques de mildiou, cladosporiose et bactériose, relativement fréquentes après les orages en plein champ;
  • Les pourritures du fruit (Sclerotinia, Rhizoctonia et Botrytis ciner);
  • Les virus CMV et WMV, fréquents et graves. Ils sont transmis par les pucerons;
  • Les virus CYSDV et CVYV, qui peuvent  être  présents  sur  des plants provenant de zones contaminées (Italie, Espagne). Ils sont transmis par l’aleurode Bemisia  tabaci.