Dans le contexte inflationniste actuel, les ventes de produits biologiques ont connu une baisse qui a démarré en 2021 et s’est renforcée en 2022, comme nous l’avions signalé dans cet article.
Pourtant, les relevés de prix et les analyses effectués dans différentes zones de France montrent que les prix des produits bio en circuits courts ont peu augmenté, contrairement à ceux des produits conventionnels. C’est donc l’inflation sur les produits conventionnels de base, qui a incité certains consommateurs à se détourner du bio. Et dans le même temps, les grandes surfaces ont réalisé des marges très confortables sur les produits frais biologiques grâce à une augmentation artificielle, contribuant à alimenter une image fausse de la bio trop chère.
C’est ce qu’explique un article paru en début de semaine dans la presse régionale qui reprend les conclusions d’une étude d’UFC-Que choisir.
Pour dénoncer cette situation et alors que la bio a fait toutes ces preuves – plus résiliente, plus respectueuse de l’environnement et de l’humain, et surtout accessible économiquement sans coûts cachés sur la santé et la qualité de l’eau – voici comment réagir :
- contribuez à un appel de la FNAB à poster sur vos réseaux sociaux des vidéos ou des photos illustrant des relevés de prix entre vos productions et celles en grandes surfaces avec une accroche de type La Bio accessible, c’est possible ! (Exemples de post sur Instagram, sur Facebook ou sur Youtube)
- diffusez la campagne « la Bio en danger » d’Agir pour l’environnement ;
- partagez avec vos connaissances un diaporama explicatif sur la situation ;
- exprimez-vous lors de la consultation sur le Pacte Loi d’Orientation Agricole pour défendre l’AB avant le 1er mai.
A vous de jouer !